Suite aux violentes repressions des manifestations de Juin 2023 qui avaient enregistré plus de 23 morts, et des centaines de blessés et d’arrestations, le Haut-Commissariat de l’ONU, par le biais de son porte parole Seif Magango, avait dénoncé la violence policière et l’usage d’armes à feu. Elle avait exigé à l’état du Sénégal d’ouvrir des enquêtes rapides, indépendantes et approfondies pour situer les responsabilités et s’est dit prêt à offrir l’assistance sur ces enquêtes.
Sans même avoir démarré les enquêtes pour déterminer les auteurs de ces meurtres et les circonstances de ces décès, le gouvernement de Macky Sall a préféré écrire un rapport où il accuse directement les leaders de l’opposition comme étant les principaux responsables de ces violences.
C’est dans ce contexte que la direction du parti Pastef, à travers Ousmane Sonko, a jugé nécessaire de produire un mémorandum pour apporter une réponse aux allégations non documentées du Gouvernement du Sénégal.